La COVID19 peut-elle se transmettre dans les transports en commun ?

Temps de lec­ture : 10 minutes

L’épidémie de COVID19 (coro­na­vi­rus disease 2019) cau­sée par le Coronavirus (SARS-CoV‑2) s’est rapi­de­ment pro­pa­gée à tra­vers le monde, depuis son appa­ri­tion en Chine fin 2019. Une hypo­thèse pour expli­quer cette pro­pa­ga­tion serait l’im­por­tance des voyages inter­na­tio­naux et des trans­ports en com­mun. Que disent les études scien­ti­fiques sur la trans­mis­sion de cette mala­die dans les trans­ports en com­mun ? Des scien­ti­fiques ita­liens ont essayé de répondre à cette ques­tion en réa­li­sant des ana­lyses dans un bus durant sa période d’activité.

Dessin d'un bus

Comment se transmet le Coronavirus ?

Depuis le début de l’é­pi­dé­mie, de nom­breux scien­ti­fiques se sont inté­res­sés à la trans­mis­sion de ce virus [1]. Il res­sort des études scien­ti­fiques que ce virus peut se trans­mettre par trois voies : des gout­te­lettes (pro­ve­nant de la res­pi­ra­tion et des éter­nue­ments), des aéro­sols ou des sur­faces contaminées. 

Mécanismes de transmission du SARS-CoV-2.
Les aéro­sols sont des par­ti­cules res­tant en sus­pen­sion dans l’air tan­dis que les gout­te­lettes vont quant à elles tom­ber sur le sol ou des sur­faces par gra­vi­té. Les par­ti­cules émisses lors de la res­pi­ra­tion vont être clas­sées en aéro­sols ou en gout­te­lettes en fonc­tion de leur taille [2].

Le Coronavirus (SARS-CoV‑2) est capable de res­ter infec­tieux pen­dant plu­sieurs heures sur des sur­faces inertes.

Pour limi­ter ces trans­mis­sions, des méthodes comme le port de masques ou la dis­tan­cia­tion sociale ont été prises. Ces mesures pré­sentent toutes des avan­tages et des incon­vé­nients mais per­mettent de limi­ter les trans­mis­sions lors­qu’elles sont com­bi­nées [3].

Les transports en commun sont-ils un lieu de risques ?

La rela­tion entre les trans­ports en com­mun et la trans­mis­sion d’in­fec­tions est sup­po­sée depuis long­temps. En effet, il s’a­git d’es­paces confi­nés qui conduisent à des contacts proches entre les pas­sa­gers et où de nom­breuses per­sonnes cir­culent. Mais elle est dif­fi­cile à prou­ver [4]. Des modé­li­sa­tions mathé­ma­tiques per­mettent de pré­dire une telle rela­tion entre infec­tions et trans­ports en com­mun [4 ; 5]. D’autres études vont dans ce sens en détec­tant la pré­sence de micro-orga­nismes patho­gènes dans des moyens de loco­mo­tion en com­mun [6].

Quelques études récentes se sont concen­trées sur le SARS-CoV‑2 et les trans­ports en com­mun. Ce virus s’est rapi­de­ment répan­du en Chine lors des fes­ti­vi­tés asso­ciées à la nou­velle année. Une étude a mis en évi­dence une cor­ré­la­tion entre le nombre de cas dans des villes chi­noises et la fré­quence fer­ro­viaire [7]. On observe un plus grand nombre d’in­fec­tion lorsque les voyages en train sont impor­tants. Mais cela ne signi­fie pas for­cé­ment que le virus a été trans­mis dans ce moyen de trans­port. Une autre étude réa­li­sée en Chine a com­pa­ré la liste de per­sonnes diag­nos­ti­quées posi­tives au COVID19 et ayant pris le train en fonc­tion de leur place à l’in­té­rieur du véhi­cule [8]. Cela a per­mis de mettre en évi­dence une rela­tion, faible, entre le trans­port en com­mun et la trans­mis­sion du virus. Celle-ci dépend notam­ment du temps pas­sé dans le train et de la dis­tance entre les passagers.

Les rap­ports de cas de cer­tains patients indiquent une pro­bable conta­mi­na­tion lors de voyages en avion [9 ; 10] tan­dis que dans d’autres cir­cons­tances cela n’est pas obser­vé [11]. En tout cas, le génome du SARS-CoV‑2 a pu être détec­té dans la fosse sep­tique d’a­vions ou de bateaux de croi­sière, indi­quant ain­si la pré­sence de pas­sa­gers conta­mi­nés dans ces modes de trans­port [12].

Détection du génome du SRAS-CoV-2 dans la fosse septique d'un avion.

Une autre étude basée sur la modé­li­sa­tion estime qu’au Royaume-Uni 7,3 % des infec­tions au COVID19 seraient dues aux trans­ports en com­mun [13].

Quelles mesures ont été prises dans les transports en commun ?

Des mesures de pré­ven­tion ont été prises dans de nom­breux pays pour limi­ter la pro­pa­ga­tion de cette épi­dé­mie dans les trans­ports en com­mun [14]. L’Italie a été l’un des pays les plus tou­chés lors de la pre­mière vague du COVID19. D’ailleurs, il s’a­git du pre­mier pays euro­péen à avoir ins­tau­ré un confi­ne­ment. Le pre­mier ministre ita­lien avait ins­tau­ré les mesures sui­vantes dans les bus et trans­ports en commun :

- réduire le nombre de passagers

- ins­tau­rer une dis­tance entre chaque passager 

- pro­té­ger le conduc­teur en l’i­so­lant des pas­sa­gers (fer­me­ture de la porte d’entrée)

- espa­cer les sièges ouverts

- lavage des mains des pas­sa­gers avant de mon­ter dans le bus

- obli­ga­tion de por­ter un masque

Recherche de particules virales dans un bus

Des scien­ti­fiques ita­liens ont recher­ché ce virus dans un trol­ley­bus (véhi­cule de trans­port en com­mun ali­men­té en élec­tri­ci­té par des caté­naires). L’étude a été réa­li­sée à Chieti, ville d’Italie d’en­vi­ron 50 000 habi­tants, et a com­men­cé le 12 mai 2020 (der­nière semaine du confi­ne­ment). La ligne de bus étu­diée est la plus fré­quen­tée dans la ville. Durant l’é­tude, 1 107 pas­sa­gers ont été comp­ta­bi­li­sés avec une moyenne de 123 pas­sa­gers par jour.

Schéma montrant le calendrier de l'expérience.
Calendrier de l’étude.

Des pré­lè­ve­ments de l’air sont réa­li­sés dans le bus avec deux filtres. Ceux-ci sont com­po­sés d’une gélose qui recueille les aéro­sols. De plus des écou­villons sont uti­li­sés pour cher­cher la pré­sence du virus sur des sur­faces comme les bou­tons d’arrêts du bus et le com­pos­teur à billet. Les pré­lè­ve­ments sont réa­li­sés avant et après le ser­vice du trolleybus.

Schéma du bus avec les places ouvertes et celles fermées.
Schéma du bus avec les places ouvertes (en vert) et celles fer­mées (en rouge). Seul le conduc­teur peut accé­der à l’a­vant du bus. Cette image est ins­pi­rée de la figure 1 de Di Carlo et al., 2020.

Les sur­faces, à l’in­té­rieur, du bus sont net­toyées, chaque jour, avec un déter­gent puis avec de l’al­cool à 70 % et de l’eau de Javel (hypo­chlo­rite de sodium à 0,1 %). Chaque semaine, le bus est éga­le­ment net­toyé avec un géné­ra­teur d’aéro­sols dés­in­fec­tant. Un trai­te­ment à l’o­zone est aus­si réa­li­sé avec un géné­ra­teur mobile d’ozone.

Dessin représentant le nettoyage manuel et le nettoyage avec des aérosols.
Un dés­in­fec­tant acide et oxy­dant peut être uti­li­sé pour le géné­ra­teur d’aéro­sols. Par exemple, dans cette étude, un mélange de per­oxyde d’hy­dro­gène et d’a­cides acé­tique et per­acé­tique est uti­li­sé.

Comment détecter le virus ?

Le Coronavirus est recher­ché, dans ces pré­lè­ve­ments, par une tech­nique appe­lée RT-qPCR. Cette tech­nique per­met de détec­ter et quan­ti­fier l’a­cide nucléique (ARN) qui est pré­sent dans les par­ti­cules virales de SARS-CoV‑2. Pour cela, l’ARN pré­sent dans l’é­chan­tillon est récu­pé­ré lors d’une étape appe­lée extrac­tion. Cette molé­cule d’ARN est ensuite trans­for­mée (retro-trans­crite) en ADN. Si l’ADN obte­nu cor­res­pond à celui du SARS-CoV‑2, il sera ampli­fié et quan­ti­fié lors de l’é­tape de PCR quan­ti­ta­tive. Cela per­met­tra de déter­mi­ner la quan­ti­té d’ARN pré­sente dans l’échantillon.

Schéma simplifié du protocole de RT-qPCR
Schéma sim­pli­fié du pro­to­cole de RT-qPCR uti­li­sé ici pour quan­ti­fier le virus SARS-CoV‑2.

Dans cette étude, l’a­na­lyse est réa­li­sée simul­ta­né­ment sur trois gènes de ce virus : le gène ORF1ab, N et S. Les auteurs consi­dèrent que le virus est détec­té si au moins deux des trois gènes tes­tés sont trou­vés dans l’échantillon.

Schéma du génome du SARS-CoV-2.
Schéma du génome du SARS-CoV‑2.

Le SARS-CoV‑2 a t‑il pu être détecté durant cette étude ?

Dans le cadre de cette étude, le virus n’a pas été détec­té que ce soit dans l’air ou sur les sur­faces. La détec­tion de par­ti­cules virales n’au­rait pas for­cé­ment indi­qué la trans­mis­sion du virus entre les pas­sa­gers. En effet, même si le virus était pré­sent, il faut tenir compte des gestes bar­rières, de la quan­ti­té de par­ti­cules virales ou de l’im­mu­ni­té des passagers.

Au vu de ces résul­tats, on pour­rait donc conclure que les méthodes de pré­ven­tion sont effi­caces, ce qui per­met d’é­vi­ter la trans­mis­sion du COVID19 dans les trans­ports en com­mun. Mais comme l’in­diquent les auteurs de l’é­tude, la pré­sence du virus chez les pas­sa­gers voya­geant dans ce bus n’a pas pu être tes­tée. Cela signi­fie qu’il n’est pas pos­sible de déter­mi­ner com­bien de pas­sa­gers étaient conta­mi­nés par ce virus. Peut-être l’ab­sence de détec­tion pour­rait s’ex­pli­quer par le fait qu’au­cun pas­sa­ger n’é­tait por­teur du virus. Au contraire, ils étaient peut-être tous conta­mi­nés ce qui confir­me­rait que les mesures étaient efficaces.

Combien de passagers contaminés ont-ils voyagé dans ce bus ?

Les auteurs de cette étude estiment qu’en­vi­ron 37 pas­sa­gers conta­mi­nés par jour auraient pris ce bus durant la période de pré­lè­ve­ments. Ils obtiennent ce chiffre en uti­li­sant l’hy­po­thèse qu’au moins 30 % des 123 pas­sa­gers jour­na­liers soient conta­mi­nés. Malheureusement ce chiffre semble pro­ve­nir d’une erreur. Les auteurs expliquent qu’ils prennent une marge de sécu­ri­té par rap­port à une étude indi­quant que 40 à 45 % des conta­mi­na­tions seraient dues à des per­sonnes asymp­to­ma­tiques [15]. Cela ne signi­fie pas que 40 à 45 % de la popu­la­tion soit conta­mi­née comme l’ex­pliquent les auteurs ita­liens mais juste que par­mi les per­sonnes conta­mi­nées, 40 à 45 % ne pré­sentent pas de symp­tômes tout en étant contagieux.

Extrait de l'article de Di Carlo et al., 2020.
Extrait de l’ar­ticle de Di Carlo et al., 2020.

Cette affir­ma­tion est d’au­tant plus sur­pre­nante puisque dans le même article, les scien­ti­fiques ita­liens indiquent que 820 per­sonnes ont été détec­tées comme conta­mi­nées au 28 mai 2020 à Chieti. C’est-à-dire 0,213 % de la popu­la­tion et non pas 40 à 45 % comme indi­qué plus tard. À titre de com­pa­rai­son, d’a­près les don­nées de l’or­ga­nisme mon­dial de la san­té, le 12 mai 2020 soit le pre­mier jour de cette étude, 744 cas de COVID19 étaient décla­rés pour le pays [16]. Au 1er jan­vier 2020, la popu­la­tion en Italie était de 6 244 639 d’ha­bi­tants [17]. Il y avait donc envi­ron 0,012 % de la popu­la­tion ita­lienne décla­rée comme conta­mi­née le 12 mai 2020 et non 40 à 45 %.

Capture d'écran du site internet de l'organisation mondiale de la santé représentant le nombre de personnes contaminées par le COVID19 en Italie.
Capture d’é­cran du site inter­net de l’or­ga­ni­sa­tion mon­diale de la san­té repré­sen­tant le nombre de per­sonnes conta­mi­nées par le COVID19 en Italie.

Le chiffre de 37 pas­sa­gers conta­mi­nés qui prennent ce bus chaque jour serait donc à rela­ti­vi­ser. En se basant plu­tôt sur le pour­cen­tage de per­sonnes conta­mi­nées dans la ville de Chieti (0,213 %), il y aurait eu au moins deux pas­sa­gers conta­mi­nés dans le bus durant toute la période de l’é­tude et non pas 37 par jour. Cela reste une esti­ma­tion pure­ment mathé­ma­tique basée sur le nombre connu de per­sonnes contaminées.

Que peut-on conclure sur la transmission dans les transports en commun ?

Les études scien­ti­fiques indique la pos­si­bi­li­té de trans­mis­sion du COVID19 dans les trans­ports en com­mun même si celle-ci est faible. Il est néan­moins dif­fi­cile de tirer des conclu­sions géné­rales sur les trans­ports en com­mun vu leur diver­si­té et leurs spé­ci­fi­ci­tés. Par exemple, la durée de trans­port, la pos­si­bi­li­té de se dépla­cer à l’in­té­rieur, la proxi­mi­té des pas­sa­gers ou la cir­cu­la­tion de l’air varie selon les trans­ports ce qui peut influen­cer la trans­mis­sion. Des études scien­ti­fiques dans ces lieux sont donc inté­res­santes pour esti­mer la fré­quence de conta­mi­na­tion et véri­fier l’ef­fi­ca­ci­té des mesures de prévention.

Les conclu­sions de l’é­tude ita­lienne sur l’ef­fi­ca­ci­té des méthodes de pré­ven­tion sont à rela­ti­vi­ser au vu du manque de don­nées expé­ri­men­tales. Comme nous ne connais­sant pas le nombre de pas­sa­gers conta­mi­nés, il est dif­fi­cile d’es­ti­mer l’ef­fi­ca­ci­té des méthodes de pré­ven­tion. D’autres expé­riences scien­ti­fiques sont à réa­li­ser pour confir­mer ces conclusions.

Référence bibliographique

Di Carlo, P., Chiacchiaretta, P., Sinjari, B., Aruffo, E., Stuppia, L., De Laurenzi, V., Di Tomo, P., Pelusi, L., Potenza, F., Veronese, A., Vecchiet, J., Falasca, K., & Ucciferri, C. (2020) Air and sur­face mea­su­re­ments of SARS-CoV‑2 inside a bus during nor­mal ope­ra­tion. PLoS ONE 15(11): e0235943. https://​doi​.org/​10​.​1371​/​j​o​u​r​n​a​l​.​p​o​n​e​.​0235943 (lien)


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[10] Pavli, A., Smeti, P., Hadjianastasiou, S., Theodoridou, K., Spilioti, A., Papadima, K., … Maltezou, H. C. (2020). In-flight trans­mis­sion of COVID-19 on flights to Greece : An epi­de­mio­lo­gi­cal ana­ly­sis. Travel Medicine and Infectious Disease, 38, 101882. doi:10.1016/j.tmaid.2020.101882 (lien)

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[15] Oran, D. P., & Topol, E. J. (2020). Prevalence of asymp­to­ma­tic SARS-CoV‑2 infec­tion. Annals of Internal Medicine. doi:10.7326/m20-3012  (lien)

[16] Site inter­net Eurostat de l’Union Européenne — consul­té le 15 novembre 2020

https://​ec​.euro​pa​.eu/​e​u​r​o​s​t​a​t​/​d​a​t​a​b​r​o​w​s​e​r​/​v​i​e​w​/​t​p​s​00001​/​d​e​f​a​u​l​t​/​t​a​b​l​e​?​l​a​n​g​=en

[17] Site de l’or­ga­ni­sa­tion mon­diale de la san­té — consul­té le 15 novembre 2020

https://​covid19​.who​.int/​r​e​g​i​o​n​/​e​u​r​o​/​c​o​u​n​t​r​y​/it

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